Visions (Edith Urbaniak)

Une nuit noire était tombée sur la petite ville, le bar allait fermer... Je me levais de mon siège en disant aux amis qu'il était tant de rentrer, surtout que l'on avait déjà pas mal consommé, nous étions venus dans ma voiture, une de ces puissantes voitures allemandes,  de suite m'emboîtant le pas, mes amis me suivirent en proposant de terminer la soirée dans une discothèque. La lune brillait d'un éclat si particulier sur le parking où j'avais laissé mon véhicule que je sentais presque ses rayons me toucher. Au moment où j'activais le boîtier de commande pour débloquer les portières, j'eus soudain comme un flash... d'abord je sentis une étrange impression envahir tout mon être, pendant que mes amis complètement "pétés" riaient de leurs blagues à deux sous en s'installant dans la voiture, ma vue se brouilla et je me vis tout à coup projetée comme dans un film tourné au ralenti, nous chantions à tue-tête, moi au volant de ma voiture que tout à coup, je n'arrivais plus à contrôler et qui, quittant la chaussée dans un bruit effroyable de crissements de pneus, allait s'encastrer dans une autre garée sur le bas côté. Complètement horrifiée et reprenant peu à peu mes esprit sous les regards des autres qui me regardaient d'une drôle de façon en se demandant ce qui pouvais bien m'arriver, je les plantais là et me redirigeais vers le bar en titubant, m'adressant au barman en entrant, gravement je lui dis :  S'il vous plait, appelez-moi un taxi.

Edith Urbaniak

La consigne ICI

Comments

[Laudith]

Merci à vous deux, je suis contente d'avoir participé, j'aime beaucoup cela.

Bonne nuit.

[Christine_]

Nous attendons impatiemment tes vibrations sic ;)

[sic]

heelo à vous,
voilà une nouvelle nocturne qui aurait pu finir dans le décor, plus de peur que de mal, c'est le principal.
heureusement que la lune était là, elle n'est pas si noir qu'on veut le dire lorsqu'elle est bien pleine, des fois, elle n'attire pas que des malheurs, elle redonne un peu de lueur,
je touche de la lune (à défaut du bois)moi aussi, mais c'est juste pour rêver.
Je ne savais pas respectueuse Édith, que vous faisiez parti du " cercle autour des mots", j'ai été agréablement surpris de vous lire.
Toutes mes félicitations.

Moi, j'ai promis un texte et à l'instant ou j'écris ces lignes, je suis incapable de dire ce que je vais écrire, c'est le noir complet, normal, c'est le jour, et le jour, je ne vois rien.
C'est la nuit que tout arrive, chez moi.
Je sens que mon esprit s'active, s'illumine, j'entre dans ma salle de cinéma. J'entre dans mon histoire, une histoire.
Alors, à partir de là, j'ai besoin d'être seul et tranquille pour commencer à décrire, à écrire ce que je sens, ce que je vois, mais il m'est difficile de me libérer, on me demande tout le temps, pas évident pour écrire.
Surtout je dois faire vite, car mon esprit ne fait pas de pause, ne fait pas d'arrêt sur image. je dois écrire, taper sur le clavier très vite pour ne pas perdre le fil.
Pas évident, d'être dans cette condition.
comme je vous dis, au moment où je vous parle, je ne sais absolument pas ce que je vais écrire, mais cela ne me fait pas peur, je sais que tout va arriver. C'est comme cela à chaque fois.
c'est excitant et fascinant en même temps, cette attente.
Comme on dit, je fais mon film.
Donc peut-être que ce soir, je serai en tournage....de pages.

En tout cas bravo de faire vivre, de faire vibrer avec vos mots ce blog si sympa.
Bonne continuation à vous.
Très Amikalement Sic

[Christine_]

Merci pour ton texte Edith Urbaniak...

"La lune brillait d'un éclat si particulier sur le parking où j'avais laissé mon véhicule que je sentais presque ses rayons me toucher"

Joli coup de lune qui lui a peut-être sauvé la vie ce soir-là ? ;o)