Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Autour des mots
11 décembre 2006

Texte participatif ... (Titre provisoire)

Cette histoire est écrite par tous les lecteurs de Autourdesmots.
Complétez-la en écrivant votre suite dans les commentaires ci-dessous.  Elle sera rajoutée au texte.
Toute participation est importante pour les rebondissements ;-)

__________________________________________________________________________

(DINOLEGREC)
Depuis que je le connaissais, cet enfant de salaud n'arrêtait pas de me les briser. Si ce n'était pas pour du fric, c'était pour des gonzesses (les miennes ou les siennes) ou, encore pire, uniquement pour se foutre de ma gueule. Jusqu'au jour où j'ai pris ma décision. J'allais lui montrer de quoi j'étais capable...

(Le Chien)
Je décidai de miser sur une "fille", car l'autre échalas et sa gueule en coin de rue, se prenait pour un tombeur. Tous les samedis il se radinait dans son bar favori, sapé comme un milord, suivi par ses deux acolytes qui n'étaient vraiment pour rien dans l'invention du fil à couper le beurre. Là, il employait le plus clair de son temps, à faire du gringue à quelques poules, échouées devant un verre de gros pif.
Je fis venir Claude, une nouvelle venue sur le macadam nantais. Après un court briefing, je l'installais près de la table au "quatre vingt un" et m'éclipsai.
Vers 14h00, nos trois tocards entrèrent dans le gastos, et ma gueule aperçut immédiatement Claude, qui le toisait sans complexe. Après quelques palabres, nos deux tourtereaux montèrent à l'étage.
Cinq minutes plus tard, notre Roméo en redescendait plus vite que s'il avait eu la rousse aux fesses, en vociférant : "Je le crois pas, un travelo, putain c'est un gus la frangine !"
Claude, ajustant ses anglaises, sous les yeux hagards des clients, descendait les marches comme une reine de sabbat. La scène, comme je l'avais prévue s'était déroulée sans coup férir. Il faut dire que Claude est un ancien gymnaste de haut niveau, avec une musculature élancée mais assez considérable pour décourager les michtons leurrés, à devenir plus taquins que ne le voudrait la coutume.
Cette histoire assouvit ma vengeance et me fît surtout poiler, à tel point que je suis toujours incapable de la narrer sans fous-rires.
Hélas pour moi, cela ne s'arrêta pas là. Notre Don Juan du dimanche gambergea aussitôt sa revanche...

(EDENLYS)
Il se mit en tête de miser sur un éventuel jeu de bras de fer avec pour fin, celle de me ridiculiser aux yeux de Martine. Dans le troquet, l'assemblée scandait nos patronymes tandis que Jack, le patron offrait une tournée générale...

(Christine)
Il avait amené avec lui sa meuf du moment, une blonde fadasse avec un maquillage débordant et s'infiltrant dans chacune des commissures de ses lèvres qu'elles avaient déjà ridées. Elle était la représentation même de la vulgarité avec cette grande bouche qu'elle ouvrait toute grande pour rire aux éclats devant les absurdités de bas étages que cette tranche de cake devait lui susurer à l'oreille. Martine connaissait l'enjeu pour moi de ce bras de fer : que la honte lui bouffe les tripes...
Nos noms furent hurlés dans la salle et chacun y allait de ses encouragements ou insultes selon de quel côté on se plaçait. J'ai même aperçu un certain nombre de billets passer de mains en mains. Les paris étaient faits, c'était à moi de jouer... Je posais mon coude...

(SanAntonio)
...et saisis sa main, jamais l'envie de ne pas perdre ne m'avait autant tenaillé, dans l'euphorie, deux bougies furent installées de part et d'autre de la main du futur perdant, qui subirait l'humiliation de la défaite, puis la douleur de la brûlure, comme dans tout combat l'importance du regard se faisait primordiale et c'est yeux dans les yeux que le duel commença. Rapidement je senti sa force mêlée de colère emporter mon avant bras vers la flamme, quand Martine posa sa main sur ma jambe comme pour me dire "fais le pour moi", je senti alors ma force se décupler et c'est d'un coup rageur que sa main se retrouva écrasée sur la table et la bougie, lui arrachant un cri de goret égorgé....

(DINOleGREC)
C'est à ce moment précis que j'ai entendu une forte voix et un accent bien reconnaissables: "Zalut, les gobains! Qui baye une pière?" Mon ami le Boche de retour! Un vieux demeuré de la dernière guerre. Depuis ma table, j'ai crié : "Amène ta fraise, oh Choucroute! Par ici la bonne bière!

(Christine)
Lorsqu'il aperçu l'autre freluquet en train de se faire soigner la main par sa grognasse et essuyer sa piteuse défaite, il fronça les sourcils comme s'il avait vu un fantôme. L'autre, semblait se faire tout petit dans ses godasses. Se connaissaient-ils donc ? ...

(LeChien)
L'acier froid lancé au grand échalas, redevint l'azur tranquille et bienveillante que je connaissais dans ses yeux, quand son regard rejoignit le mien.
" Arso ! T'as fait mumuse avec le grand Fred !".
L'espace d'un salut, où l'énorme paluche du fridolin recouvrait entièrement la mienne, j'entendis le brouhaha s'estomper aussi vite que les sauterelles se taisent à l'arrivée du lion dans la savane.
Un flash métallique m'avait appelé à regarder la main de Fred, qui venait de sortir sa rapière…

(DINOleGREC)
Immédiatement, Jack, le tôlier, s'approcha et fit entendre sa voix calme mais ferme :
- Pas de ça, chez moi, Lisette! Vous avez des comptes à régler, barrez-vous! Ou alors gardez votre ferraille et le calva est à mon compte! ...


Publicité
Publicité
Commentaires
M
je suis pas encore inspirée pour la suite du texte mais je me permet d'intervenir!!<br /> "coucou c'est moi que v'là!"<br /> ô, que les joutes verbales des commentaires valent le détour aussi!!<br /> pour la reine "saba" c'est vrai qu'il y a quelques temps j'avais fait des recherches et que franchement, en vous lisant, je me sentais encore plus comme à la maison!!<br /> surtout que je vous avouerais que c'est pour donner un nom à une quadrupède canine. Alors... "Sabah" pour moi c'est aussi une chienne!! Mais c'est aussi un mot tunisien... alors...
D
Immédiatement, Jack, le tôlier, s'approcha et, fit entendre sa voix calme mais firme:<br /> -Pas de ça, chez moi, Lisette! Vous avez des comptes à régler, barrez-vous! Ou alors gardez votre ferraille et le calva est à mon compte!
C
Merci pour ta participation ;-) Ca me fait plaisir de te voir ici. Mais l'histoire continue, et pas sans toi ! ;-))) <br /> <br /> J'attends la suite de tous les visiteurs, oui... vous qui lisez... allez mettez votre imagination au travail, on ne vous demande que quelques petites lignes à écrire juste là en dessous ;-)
D
@Le Chien: Quoiqu'on en dise, malgré tout, il existe une vieille tradition/habitude de traduire (et non pas transcrire) certains noms propres de villes, personnes, etc., exclusivement mythologiques et historiques (Aquisgrano = Aix-la-Chapelle = Aachen; Μασσαλία = Marseille; Nαύπακτος = Lepanto; Odysseus = Ulysse ... mais jamais pour les modernes: personne ne dirait Saint Paul pour São Paulo; Fleuve de Janvier pour Rio de Janeiro; Bons Airs pour Buenos Aires, etc. T'as rien loupé, mon vieux. Je voulais seulement souligner que les différentes graphies du phonème <br /> "Sa-Ba-Th" ont des contextes bien différents selon l'époque, l'endroit, la religion, la langue et tout le tobbogan. Les fautes d'orthographe française, c'est une autre paire de manches. Excuse le malentendu.
C
Je propose un bras de fer en direct live les garçons ;-))) <br /> @DINO mi corazon... on dirait que tu as un sacré tempéramment <br /> @LeChien : et toi aussi ... ;-)<br /> J'aime bien, vos commentaires sont vivants, ça me plait beaucoup ;-)
Autour des mots
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité